Noctes, ou le prince aux bois dormants.

Wouhou, je suis là mes enfants, pour vous parler de mon roman.
Alors, il faut déjà savoir son histoire (comment il a été crée, pas son résumé =P)

Un jour, alors qu'au lycée en première j'étais en Expression Plastique (matière d'arts appliqués équivalent à l'arts plastiques), je travaillais sur un sujet de détournement de contes.
Et il faut savoir que j'adore les contes.
Et surtout celui de la belle aux bois dormants... Et c'est celui là que je voulais détourner.
Et soudain, une idée m'est venu, celle du prince de la belle qui se raterait et qui devrait attendre notre époque pour se marier avec la descendante de la belle, et qui se retrouverait avec une famille de triplée.... Et c'était Noctes. Comme ça pouf, magique.
Mais j'ai mis un an et demi avant de commencer à l'écrire.
Parce qu'il recycle un peu un ancien livre que j'avais commencé, vu qu'il réutilise son personnage principal : Eloïse. Elle est trop excellente. J'ai pas pu m'en empêcher xD

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Résumé de l'histoire (quand même) : Noctes parle du monde des contes qui existe réellement mais parallèlement au nôtre, et qui possède une loi pour les princes de contes, qui fait que tant qu'ils ne sont pas mariés, ils ne peuvent pas vieillir.
Seulement, Liam, le prince de la belle aux bois dormants, se fait voler sa princesse et se voit obligé d'attendre mille années pour se marier avec sa descendante....Sauf, que quand il retrouve la famille de la belle, celle ci a eut des triplées.

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Bon... Bah , voilà ce que j'ai corrigé pour l'instant n_n !
COPYRIGHT YUUKI SEIJAKU 2012 ~ (sait-on jamais)

Chapitre 1. Liam.

Les contes de fées ont existé. A une époque parallèle. Dans un monde parallèle. Où, ils étaient cachés de tous. A l’époque du Moyen Âge environ. Ce pourquoi, c’est dans cette époque là que les contes oraux se sont mis à être répandus. Bien qu’ils soient en vérité très violents lorsqu’ils étaient contés, à Noctes, le monde où ils vivaient, ils étaient bien plus sympathiques, en clair, c’étaient ceux que Perrault racontait pour les enfants.

Les princes, les princesses, les dragons, les ogres, les tours, tous existaient.
Seulement, avec certaines lois : chaque prince avait une princesse qui lui était assigné dès la naissance, et ils se connaissaient forcément dans leur enfance. Comme certains contes mettaient du temps à se finir, il fut décidé que les princes ne vieilliraient pas avant de s’être marié avec leur princesse, et gardait ainsi indéfiniment leur jeunesse, dès leur anniversaire de leur seize ans.
Ainsi, les princes qui devaient attendre, ne vieillissaient pas en attendant.

C’est ce qui se produisit pour la belle aux bois dormants.
Liam, le prince d’Aurore, attendit pendant cent ans que la belle parvienne à se réveiller, en veillant que le château couvert de ronces soit toujours franchissable. Ce siècle fut long. Après tout, il aimait la princesse depuis son enfance, la trouvant si douce et calme, si gentille et joviale.
Il patientait. Voyant tous ses confrères naitre et se marier avec d’autres princesses, mais n’assistant jamais à leur mariage. Sauf un. Car voilà, il eut un ami avec qui il s’entendait bien, qui ce jour là devait se marier avec Cendrillon. Il ne restait plus qu’un jour avant que sa propre princesse ne puisse ouvrir les yeux sous un doux baiser, ainsi Liam se dit que ça ne faisait rien s’il assistait à ce mariage.

Il y alla, et passa une excellente journée, il s’amusa vraiment, et avait tout aussi hâte que plusieurs jours après ce soit lui-même qui organise son propre mariage avec la princesse qu’il aimait, et qui pour l’instant dormait.
Le lendemain, jour J et qu’il attendait depuis un siècle, Liam se réveilla vite, et courut au château rempli de ronce. Seulement, c’était étrange, on aurait dit que quelqu’un avait franchi le seuil avant lui, et lorsqu’il arriva à la plus haute des tours du château où dormait sa princesse bien aimée, il découvrit quelque chose qui l’horrifia.
Le lit était vide. La belle s’était envolée.

Car le Conseil de Noctes, organisation veillant au bon déroulement de chaque contes, composé principalement de créatures magiques telles que les fées, avait fait une erreur.
Lors de la préparation du conte de La Petite fille aux allumettes qui je vous l’accorde n’est pas le plus heureux de tous les contes qui existe, ils avaient préparé un prince. Hors, comme vous le savez tous, dans ce conte qui ne se termine pas bien, il n’y a question de prince dans aucun passage.
Furieux d’apprendre cela, Wilhelm qui était le prince destiné à ce conte, et qui était amoureux de cette petite pauvresse, décida de se venger, et choisit le pauvre Liam comme victime en lui volant la Belle aux bois dormants, qui bien que gentille et naïve, était un peu stupide aussi, et avait la mémoire courte, vu qu’elle oublia tout de suite de qui elle était amoureuse et préféra se marier avec le premier venu qui avait eut l’audace de la réveiller. Privant ainsi injustement Liam, qui en découvrant ce qui c’était passé, eut le cœur brisé en mille morceaux, et qui comprit bien vite l’horrible vérité :

Il ne pourrait jamais vieillir. Ni mourir. Sa belle était prise. Et il lui était impossible de la changer.

Ainsi, quand le mariage de Wilhelm et Aurore arriva, Liam n’y alla même pas, et s’enferma dans sa chambre, ne voulant plus jamais adresser la parole à personne. Mais, une des fées qui avait béni la belle Aurore, alla le voir, et depuis derrière la porte qui les séparait, elle prononça ces mots prophétiques :

- Tu as perdu la belle qui t’était destiné, mais tu vivras encore, et ta belle aura une descendance. Pour être libéré de ton charme d’immortalité, tu devras épouser celle qui naîtra dans un millénaire.

Un millénaire.
Liam avait attendu un siècle pour se prendre un faux espoir en pleine figure, et à présent une maudite fée lui annonçait qu’il devait encore attendre un millénaire. N’importe quoi. Il ne pourrait jamais tenir jusque là. Jamais. Mais il savait qu’il le devait.

Et il accepta ce fardeau avec un simple hochement de tête invisible aux yeux de tous. Conscient des conséquences de ce choix.

Chapitre 2. Les triplées.

De nombreuses années plus tard, le monde avait changé.
Noctes était toujours là, mais tous les princes et princesses de l’ancienne époque étaient morts, et d’eux subsistaient juste ce qu’on retrouve dans les livres, et leurs descendants qui ne se souvenaient de rien et qui vivaient dans le monde humain. Comme le monde avait évolué, le Conseil et le monde des contes avait déménagé, maintenant on les retrouvait dans les endroits les plus célèbres, et ils continuaient de développer leur magie des contes, mais c’était légèrement moins enfantin, vu que tout était presque question d’argent et de pouvoir, rare étaient les personnes de Noctes qui n’étaient pas corrompus, et c’est d’eux que naissaient de nouveaux contes, nettement moins connus que ceux d’avant.
Liam lui, avait changé, évolué, grandi, mais juste mentalement, son visage était resté le même, son corps entier également.

Mais un millénaire était passé. Et même plus précisément : Une millénaire et cent-seize années.
Le jour était arrivé de retrouver sa princesse. C’était étrange que le jeune homme s’y soit accroché, mais c’était ainsi, il désirait se marier avec la belle aux bois dormants, et pas avec une autre personne. De toute façon il n’avait pas le choix. Il avait l’espoir fou de tomber amoureux de celle qui descendra de cette femme qu’il aimait. Ca allait sûrement arriver, non ? Et tout se finirait bien, ils vivront heureux et auraient beaucoup d’enfants.
Tout en pensant cela, Liam se mit en marche pour la maison de celle avec qui il voulait se marier. Il n’avait vraiment pas changé physiquement : Ces cheveux noirs étaient toujours aussi courts, ses yeux verts avaient toujours la même couleur et il n’avait pas grandi en taille. Il paraissait toujours avoir seize ans. Tel était la malédiction qui lui avait été donné dès sa naissance. Naître comme un prince des contes de fées. L’avantage, était qu’au moins il était vraiment superbe et qu’il connaissait tout ce qui s’était passé durant les milles années qui avait précédé. D’ailleurs, il était surpris lui-même d’avoir pu survivre, entre les guerres qui s’étaient déroulés et les massacres qui avaient eurent lieu dans divers pays. Mais il était encore là, bien vivant, et toujours aussi beau.

Il finit par arriver devant une maison. Il était sûr de lui, il avait veillé à ce que la lignée de son amour ne périsse pas, et ce même s’il avait failli de nombreuses fois en perdre un membre ou deux. Liam avait sans cesse agit comme un allié invisible, ne voulant jamais se faire repérer. Mais malheureusement, il devait avouer que pendant un siècle durant il avait perdu de vue cette famille, et qu’il venait tout juste de la retrouver, ce pourquoi le prince espérait que tout irait bien.
La maison était sobre pour des descendants de lignée royale. Mais mille ans avaient passés et on ne pouvait pas forcément garder la même fortune en autant d’années. La maison était moyenne, sûrement avec assez de pièces d’assez bonne taille pour convenir à chaque personne vivant à l’intérieur, mais c’est tout.

Liam était tout calme, patient, il se disait que son plan n’échouerait pas. Il allait entrer, se présenter, les charmer, et repartir avec celle qu’il se devrait d’aimer. La malédiction cesserait alors, et lui aussi à son tour connaîtrait le bonheur.
Il savait qu’il y aurait forcément un cafouillage par ci par là vu qu’on était dans un monde où les gens n’appréciaient pas trop la présence d’inconnu, et tout prince de contes de fées qu’il était il n’avait aucun pouvoir magique pour envoûter la jeune fille et sa famille quand il les verra. Mais, il ferait de son mieux, et croyait en lui.

- Pardon mais
- Qu’est ce que tu fais
- Devant notre porte d’entrée ?

Sur la surprise, le jeune homme aux cheveux noirs faillit sursauter, mais il était trop noble pour cela et s’en empêcha, puis se retourna avec grâce et calme. Devant lui se trouvait trois filles. Elles possédaient toutes deux de longs cheveux blonds, des yeux bleus super clairs et avaient pour ainsi dire pas mal de charme. Des triplées.
Et s’il n’avait pas halluciné, elles venaient de dire que cette maison était la leur.
La descendante de la belle aux bois dormants n’était pas une, mais trois. Et ça, c’était un imprévu qu’il n’avait pas du tout imaginé. Cela fit que Liam ne pu répondre. Il les regardait toutes les trois, en se disant que son plan était raté, que c’était impossible, il ne pouvait décemment pas se marier avec trois personnes. Pourtant, les prophéties des fées ne rataient jamais hum ?

Liam se dit tout de même, que cette fois la fée avait dû se tromper. Ou lui avait menti pour le rassurer. Ou que tant d’années avait passé, et que ce n’était peut être pas cela qu’elle lui avait dit. Mais il ne pouvait plus lui demander confirmation, les fées ne vivaient pas mille ans, juste trois cent ans.
Il n’allait pourtant pas s’enfuir. Il en était hors de question. S’il faisait cela, alors il perdrait toute crédibilité si jamais il revenait, et il se devait de garder sa fierté en vie, vu à quel point il y tenait. Il se contenta de leur faire un sourire charmeur. Oui c’est ça, les rassurer, trouver une excuse qui le fera entrer, et chercher une solution à ce problème en même temps….. Il fallait qu’il leur parle gentiment….

- T’es sourd ou quoi ? Qu’est ce que tu fous là ? T’es qui déjà ? On t’as jamais vu ici. Et vu que mes sœurs ont pas l’air de te connaître, c’est que t’as rien à faire là… Tu t’es paumé ?

Ce n’était pas les trois sœurs qui venaient de parler. Mais une autre personne qu’il n’avait pas remarqué, tellement il était prit par l’apparition de ces triplées.

- Allons, allons Elo, laisse le parler, il passait peut-être juste par là…
- Mais oui voyons, tu vas lui faire peur.

Elo. Diminutif de pas mal de prénom. Elodie ? Elora ? Liam ne savait pas. Ce qu’il avait compris, c’est que cette fille qui était derrière les trois sœurs, semblait avoir mauvais caractère. Et il préférait ne pas ruiner ses plans tout ça parce qu’il n’avait pas réussi à parler.
Mais cette fille l’énervait. De quel droit se prenait-elle pour lui parler ainsi ? A lui, le prince royal Liam ? C’était inadmissible. Elle n’était qu’une petite humaine de rien du tout, aux cheveux noirs corbeaux et aux yeux bleus qui la faisait ressembler à une sorcière, et elle osait prendre ce ton avec lui… Il n’allait pas laisser passer ça.

Mais n’avait-elle pas dit qu’elle était la sœur des triplées ? Parce qu’il n’y avait pas trois enfants, mais bien quatre ?! Liam avait complètement oublié qu’encore à cette époque, de nombreuses familles pouvaient avoir plusieurs enfants. Comment avait-il pu, lui, le prince si intelligent, oublier ce détail pourtant si important ?! Quel idiot il faisait. Le voilà bien embêté. Il savait donc qu’il ne pouvait pas se permettre de l’insulter. D’autant plus que cela ralentirait son entrée dans cette maison. Il était bloqué. Incapable de savoir quoi faire. Il se devait de répondre pourtant. Au minimum.

- Je passais par là au hasard, je me suis arrêté pour réfléchir…

Il ne s’abaissa pas jusqu’à s’excuser, ça il en était hors de question, Liam ne s’excusait jamais aux gens de bas rangs, et même si ses demoiselles étaient les descendantes de reine, il s’en moquait, elle n’avait plus vraiment de sang royal en elles, après tout non ?

- Ok. Bon pousse toi de la porte alors. Salut

« Elo » passa devant lui sans rien dire d’autre, l’ignorant totalement.
Liam aurait dû se douter que ça ne se passerait pas comme ça. Si seulement il avait eut une fée à son secours, il aurait pu lui demander de l’aide. Même si celle-ci lui aurait sûrement demander une belle somme d’argent en contrepartie – c’était la nouvelle mode chez les fées, quand on leur demandait des services -.

- Attendez !

Pourquoi avait-il dit ça ? Pourquoi avait-il osé les arrêter alors qu’il avait dit qu’il ne passait que par là pour rien ? Mais quel imbécile ! Mais les mots étaient sorti tout seul de la bouche de Liam, il n’était pas parvenu à les arrêter. Il vit la jeune fille qui n’avait rien en commun avec ses sœurs, se tourner vers lui

- Quoi encore ? Tu veux notre photo ?

Il lui fallait une excuse.

- Non rien. Au revoir, mesdemoiselles

Excuse à la noix. Ce n’en était même pas une, et en plus il avait encore usé du langage qu’il n’avait toujours pas perdu. Allons Liam, nous sommes au vingt et unième siècle, pas à la Renaissance ou au Moyen Âge !
Mais c’était plus fort que lui. Il n’avait jamais réussi à se débarrasser de ces habitudes de langage. Il vit que la dite « Elo » lui jeta un vague regard noir avant de rentrer chez elle suivi de ses sœurs. Il venait de rater la première approche. C’était de mauvaise augure. La fée avait-elle vraiment raison ? Ca l’étonnerait.
Il s’en alla, les sourcils froncés et l’air mécontent, quel imbécile il faisait. Maintenant, comment allait-il faire pour se rattraper, hein ?! Il lui était impossible de rentrer chez elles et de découvrir laquelle était la bonne.
Puis, soudain, comme descendu du ciel tel un ange, une idée lui vint, et il décida de l’appliquer.